Organisateurs

Comité de pilotage du colloque

- Étienne Anheim (université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et labex Patrima - Fondation des Sciences du Patrimoine)
- Anne-Julie Etter (université de Cergy-Pontoise et labex Patrima - Fondation des Sciences du Patrimoine)
- Ghislaine Glasson Deschaumes (université Paris Ouest Nanterre La Défense et labex Les passés dans le présent)
- Pascal Liévaux (ministère de la Culture et de la Communication, direction générale des patrimoines)
- Pierre Rouillard (CNRS/université Paris Ouest Nanterre La Défense et labex Les passés dans le présent)

Conseil scientifique du colloque

Labex Arts-H2H :
Bernadette DUFRÊNE, professeur des universités, université Paris 8
Marie-Hélène TRAMUS, professeur des universités, université Paris 8

Labex CAP :
Jean-Philippe GARRIC, professeur des universités, université Paris 1
Gennaro TOSCANO, professeur des universités, Institut national du patrimoine

Labex Les passés dans le présent :
Ghislaine GLASSON DESCHAUMES, Chef de Projet, université Paris Ouest Nanterre La Défense (UPO)
Frédéric HURLET, professeur des universités, UPO
Marie-Claire LAVABRE, directrice de recherche, CNRS
Pierre ROUILLARD, directeur de recherche émérite, CNRS

Labex Obvil :
Didier ALEXANDRE, professeur des universités, université Paris IV

Labex Patrima / Fondation des sciences du patrimoine :
Étienne ANHEIM, maître de conférences, université Versailles-St-Quentin-en-Yvelines
Anne-Julie ETTER, maître de conférences, Université de Cergy-Pontoise

Labex TransferS :
Béatrice JOYEUX-PRUNEL, maître de conférences, ENS

LabexMed :
Brigitte MARIN, professeur des universités, université Aix-Marseille

Labex ResMed :
Béatrice CASEAU, maître de conférences, université Paris IV

Archives nationales :
Rosine LHEUREUX, conservateur en chef du patrimoine, Chargée de mission Partenariats scientifiques

BDIC :
Valérie TESNIÈRE, conservateur général des bibliothèques, directrice

BnF :
Denis BRUCKMANN, conservateur général, directeur des collections

Centre de recherche et de restauration des musées de France :
Isabelle PALLOT-FROSSARD, directrice

Château de Versailles :
Béatrix SAULE, conservateur général du Patrimoine, directrice ; présidente de la Fondation des sciences du patrimoine

Ministère de la Culture et de la Communication :
Pascal LIÉVAUX, conservateur du Patrimoine, Chef du département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique
Christian HOTTIN, conservateur du Patrimoine, adjoint au département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique

Musée d'Archéologie nationale :
Hilaire MULTON, directeur

Musée du Louvre :
Marie-Claire LE BOURDELLÈS, coordinatrice des moyens de la recherche

Musée du quai Branly :
Frédéric KECK, directeur du département de la Recherche et de l’Enseignement

Université Paris Ouest Nanterre La Défense :
Romain THOMAS, maître de conférences, UPO

Quels usages pour quels passés ? Quels passés pour quels usages ? Ces interrogations en miroir sont d’ordre politique, culturel, social, épistémologique et technique. Elles sont en prise avec les grands enjeux actuels de la médiation à l’ère du numérique, entre usages savants et usages sociaux : musées virtuels, accès numériques aux sources pour l’histoire, modélisation à plusieurs des données du patrimoine, transformation de la lecture savante des textes anciens, constitution d’archives orales pour le XXIe siècle. Le labex s’intéresse aux temporalités imbriquées, aux constructions contrastées des récits historiques et mémoriels et à leurs effets, aux transformations et migrations des représentations, à la matérialité du passé et à ses traces, à l’immatérialité des savoir-faire et des savoir-être, à la circulation dématérialisée des fonds et collections. Ce faisant, il se propose de faire jouer l’articulation entre histoire, patrimoine et mémoire. Ces problématiques, formulées collectivement, sont au travail dans le programme scientifique du labex Les passés dans le présent : histoire, patrimoine, mémoire depuis un peu plus de 2 ans, mobilisant toute la richesse et la pluralité des sciences humaines et sociales. Elles font l’objet d’études au long cours, d’enquêtes d’ampleur, de croisements inédits entre disciplines, d’investigations d’un nouveau genre à l’ère du numérique. Elles conduisent à de nouvelles méthodes et de nouveaux dispositifs de recherche.

Ensemble, partageant la volonté de co-construire les savoirs, les onze équipes de recherche et institutions patrimoniales partenaires du programme conduisent une quarantaine de projets de recherche et de recherche-action, qui mobilisent une centaine d’enseignants-chercheurs, chercheurs, conservateurs du patrimoine et des bibliothèques, ingénieurs et presque autant de collaborateurs contractuels, qu’ils soient postdoctorants, doctorants ou étudiants de master. Accueillant chercheurs et doctorants étrangers, le labex se déploie à l’international, d’une part grâce aux dynamiques de collaboration et aux terrains des équipes impliquées, d’autre part, dans le cadre d’un partenariat structurant qu’il a initié en 2014 avec le programme Care for the Future, porté par le Arts and Humanities Research Council (Royaume Uni). S’il associe des institutions culturelles et d’enseignement supérieur et de recherche nationales, si nombre d’enquêtes et d’études en cours ont également une portée nationale (métropolitaine et ultramarine), le labex Les passés dans le présent n’en est pas moins également inscrit dans son territoire, tant par certains de ses objets ainsi que par ses partenariats avec les collectivités locales et le monde associatif.

Le LabEx Patrima (Patrimoines matériels) a été lancé en 2011 pour structurer et financer la recherche sur le patrimoine culturel matériel, organisée en trois axes : la connaissance intime des patrimoines matériels ; l’amélioration des procédés de conservation et de restauration ; l’amélioration des procédés de diffusion des connaissances dans le domaine du patrimoine. La gouvernance de Patrima est assurée par la Fondation des sciences du patrimoine, qui gère également l’EquipEx (Équipement d’Excellence) Patrimex. Cette fondation partenariale, qui est placée sous le haut patronage du ministère de la Culture et de la Communication, a été créée en 2013 par les universités de Cergy-Pontoise et de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, avec le Musée du Louvre, l’établissement public du Château de Versailles et la Bibliothèque nationale de France. Outre les cinq membres fondateurs, la Fondation des sciences du patrimoine compte de nombreux partenaires : institutions culturelles, laboratoires du ministère de la Culture et de la Communication et centres de recherche de la sphère académique. Elle regroupe des professionnels du patrimoine et des spécialistes issus de disciplines variées (sciences physico-chimiques et du vivant, sciences de l’information et sciences humaines et sociales), qui mettent en commun leur expertise et leurs savoir‑faire pour faire émerger de nouveaux axes de recherche et créer de nouvelles pratiques dans le domaine du patrimoine.

Le ministère de la Culture et de la Communication définit, coordonne et évalue la politique de l’État en matière d’architecture, d’archives, de musées, de patrimoine monumental et archéologique, à travers la direction générale des patrimoines.

La direction générale des patrimoines est plus précisément chargé de l’étude, de la protection, de la conservation, de la restauration et de la valorisation des collections des musées, des archives publiques, du patrimoine archéologique, des monuments et des espaces protégés, ainsi que des autres biens culturels protégés au titre du code du patrimoine et du code de l’urbanisme pour leur intérêt historique, esthétique et culturel.

Elle exerce ces mêmes compétences en faveur des œuvres photographiques et du patrimoine ethnologique et immatériel. Elle contribue à l’enrichissement des collections publiques. Elle favorise la création et la qualité architecturales et suit l'activité et les conditions d’exercice des architectes. Elle exerce la tutelle des vingt écoles nationales supérieures d’architecture et garantit à leurs étudiants une formation initiale de qualité inscrite dans l’enseignement supérieur et reconnue en Europe. Elle s'investit dans la politique de sauvegarde et de mise en valeur des sites et veille à ce que la qualité de l'architecture et la protection du patrimoine soient prises en compte dans la conception et la conduite des actions d'aménagement du territoire, du paysage et de la ville.

La Bibliothèque nationale de France est une des plus anciennes et des plus vastes bibliothèques au monde. Née directement de la bibliothèque des rois, sous Charles V au XIVème siècle, elle est intimement liée à l’histoire de la France. Elle assume la mémoire du patrimoine national, imprimé, graphique, musical et audiovisuel pour le transmettre aux générations futures. Depuis les origines, elle porte aussi une vocation encyclopédique et universaliste. La BnF conserve quatorze millions de livres, imprimés, périodiques, manuscrits, estampes, photographies, cartes et plans, partitions, monnaies, médailles, documents sonores, vidéos, multimédia, décors, costumes…..Ses fonds s'accroissent d'environ 150 000 volumes par an, et couvrent l’ensemble des disciplines intellectuelles, artistiques et scientifiques. C’est une bibliothèque de conservation et de recherche qui répond aux besoins des chercheurs mais aussi à ceux des particuliers dans ses salles de lecture, qui accueillent chaque année plus de 940 000 personnes.

Collecter, conserver, enrichir ces collections dans tous les champs de la connaissance et les rendre accessibles au plus grand nombre constituent les missions essentielles de la BnF. Sa bibliothèque numérique, Gallica offre plus de 3 millions de documents en accès libre sur internet, et s’accroît chaque semaine de milliers de nouveautés. Encyclopédique, multimédia (manuscrits, imprimés, images, objets, son et bientôt image animée…), Gallica constitue l’une des offres documentaires en ligne les plus riches au monde, dont la consultation se chiffre chaque année par millions.

La BnF propose également une foisonnante programmation culturelle qui fait connaître la richesse et la variété de ses fonds à travers de nombreuses expositions, conférences, débats, colloques et concerts. Continuellement enrichies, les collections sont offertes à la consultation sur cinq sites à Paris. Le principal, François-Mitterrand, consacré à l’imprimé et l’audiovisuel, présente une architecture remarquable par ses quatre tours en forme de livres ouverts. Le site historique, dit « Quadrilatère Richelieu », abrite les collections spécialisées (Arts du spectacle, Cartes et plans, Estampes et photographies, Manuscrits, Monnaies, médailles et antiques). Il fait l’objet d’une rénovation complète commencée en 2009 et qui s’achèvera en 2019. S’y ajoutent la bibliothèque de l’Arsenal et la bibliothèque-musée de l’Opéra.